Réforme fiscale et intégration de l’économie informelle
Selon le rapport de la commission des finances des deux Chambres du Parlement sur le projet de loi des finances 2026, le ministère des Finances, dans le cadre du Plan de développement 2026-2030, ambitionne de renforcer les fondements de l’État social, de relancer la croissance économique, de consolider la gouvernance, de moderniser les systèmes d’information et la transformation numérique, ainsi que de lutter contre l’évasion fiscale, la contrebande et la corruption, tout en intégrant l’économie informelle.
Pour 2026, les priorités et les programmes se présentent comme suit :
Renforcer la solidité des équilibres financiers via une meilleure mobilisation des ressources propres de l’État, à travers la réforme fiscale, la modernisation de l’administration des impôts, et l’optimisation des recettes fiscales et non fiscales.
Établir un cadre financier à moyen terme (2026-2028), pour réduire progressivement le déficit budgétaire, assurer la soutenabilité de la dette publique et continuer à maîtriser et à rationaliser les dépenses courantes.
Dégager des marges financières dans le budget de l’État, afin de les consacrer aux dépenses sociales et à l’investissement public.
Cette approche vise à créer un environnement économique stable et durable, capable de soutenir le développement social et la croissance à long terme.